Où je vais, comment j'y vais?

Mon projet se présente comme un projet itinérant. Mais il est clair que je souhaite passer plus de temps au Cambodge : sur mes neuf mois de voyage, je vais rester cinq mois au Cambodge, entre Phnom Penh et Angkor puis je voyagerais davantage pendant le reste du temps : je souhaite passer environ un mois en Indonésie, un mois au Vietnam, un mois en Thaïlande.

 Voici donc un planning un peu plus détaillé de mon voyage :

Départ fin juin : départ pour Phnom Penh

 

Juillet 2009 à fin septembre 2009 : stage au centre culturel français de Phnom Penh pour participer à l’organisation du festival Lakhaon de Phnom Penh et volontariat en parallèle dans l’association « Pour un sourire d’enfant »  au mois d’août ainsi que la découverte du lakon na et du lakon kholi, drame de cour ainsi que du lakon bassak, théâtre populaire cambodgien mettant en scène des légendes du répertoire classique

 

Octobre à décembre 2009 : Participation en tant que bénévole au festival de photographie d’Angkor et aide dans un centre « Anjali house » prenant en charge des enfants défavorisés : animation, ateliers théâtre, cours de français et d’anglais, soins quotidiens aux enfants

 

Janvier : découverte du théâtre thaïlandais : drames dansés comme le khon, du nang shek, théâtre d’ombres joués devant la cour et du likay, opéra folklorique

Bénévolat de court terme avec « Jeunesse et reconstruction »

 

Février -Mars : le voyage va se poursuivre au Vietnam et au Laos avec la découverte notamment de l’opéra vietnamien, des marionnettes d’eau vietnamiennes… Bénévolat dans un centre à Saigon qui prend en charge des personnes atteintes d’un handicap lourd

 

Avril : départ pour l’Indonésie, temps partagé entre les îles de Java et de Bali ; découverte du wayang kulit (théâtre d’ombres), du ketoprak, comédie improvisée, du barong, drames mettant en scène la lutte entre le bien et le mal

 

Mai : plusieurs options sont possibles pour le mois de départ ; découverte d’autres villes et îles me semblant intéressantes dans le cadre de mon étude

 

Il est évident que je dois plus préciser ce calendrier dans les deux mois à venir même s’il me paraît intéressant de garder une petite part d’improvisation, marge permettant de saisir les opportunités sur place.


Plus de détails sur mon stage et mes périodes de volontariat :

 

Ø  Le stage au centre culturel français

En cherchant des informations sur les festivals de théâtre en Asie du Sud-est, j’ai tout de suite trouvé des informations sur le festival Lakhaon organisé chaque année depuis 2007 par le centre culturel français de Phnom Penh. Ce festival participe à la renaissance des différentes formes de théâtre traditionnel en Asie du Sud-est et favorise la naissance d’une forme contemporaine de théâtre grâce aux rencontres et aux échanges avec des artistes issus d’autres cultures. Des compagnies viennent en effet pour l’occasion de France, du Laos, de Birmanie… Cette manifestation culturelle m’a tout de suite attirée, c’est tout à fait le genre d’évènements auxquels je souhaitais participer. J’ai donc contacté le responsable du festival avec qui j’ai échangé de nombreux mails depuis le mois de décembre. Il m’a alors proposé d’être volontaire pendant trois mois pour faire partie intégrante de l’organisation du festival qui aura lieu du 4 au 11 septembre 2009. Pendant trois mois, j’aurai plusieurs tâches à effectuer : le suivi administratif, une aide logistique pour la mise en place d’évènements, participation aux relations presse, la gestion du suivi des sponsors dans les délais et la réalisation d’un bilan sur le festival Lakhaon. Cela sera donc très enrichissant, non seulement dans le cadre de mon projet professionnel mais cela me permettra de rencontrer des troupes, de découvrir le théâtre sud-asiatique, de suivre un projet « de A à Z ».

 

Ø  Bénévolat dans l’association « Pour un sourire d’enfant », « Travailler, rire et partager ensemble pour faire sourire les enfants ! »

J’ai découvert cette association, basée à Phnom Penh et gérée par un couple français, à l’âge de seize ans dans un magazine et j’ai tout de suite envisagé d’être volontaire. Cette association a été crée en 1993 pour venir en aide aux enfants défavorisés et plus particulièrement depuis 1996, aux enfants chiffonniers de la décharge municipale de Phnom Penh. La situation pour ces enfants est catastrophique : ils font un travail très dangereux dans la décharge et souffrent d’une extrême pauvreté car leurs familles habitent dans la décharge même. Le plus souvent, ce sont des familles déstructurées suite à la guerre. Ce qui me paraît très intéressant dans l’action de cette association, c’est qu’en plus d’offrir aux enfants de la nourriture et des soins, elle propose aussi un rattrapage scolaire, une possibilité de scolarisation dans les écoles publiques de la ville et surtout elle leur offre une formation professionnelle dans le domaine choisi (secrétariat, hôtellerie-restauration, coiffure, spa, mécanique, jardinage…).

J’ai recontacté la responsable des volontaires en décembre et j’ai passé un entretien à Toulouse en février puis la responsable a confirmé ma participation au camp fin mars. Le « camp » dure un mois, il commence le 3 août et se termine le 29 août. Je ne pourrais cependant pas être volontaire « à  plein temps » du fait du stage au centre culturel, je serais donc volontaire à mi-temps grâce aux négociations avec le centre culturel et la responsable des volontaires. Je serais donc au centre la moitié de la journée (matin ou après-midi). Une journée au centre s’organise de la façon suivante :

7h00 : Arrivée des enfants

7h30 : Douches

8h00-11h15 : Activités

11h30-12h : Repas

12h-13h30 : Sieste

14h : Activités

17h : Fin de la journée

 

            Concernant les activités, je proposerais bien sûr aux enfants des ateliers théâtres. Je souhaite monter un spectacle avec les jeunes filles du pensionnaire. Je suis très enthousiaste à l’idée de participer à ce camp car j’y pense depuis maintenant quatre ans. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus prête à affronter le quotidien de la décharge.

 

Ø  Bénévolat à Anjali House et participation au festival de photo d’Angkor

En faisant mes recherches sur les évènements culturels en Asie du Sud-est, je suis « tombée » sur le festival de photo d’Angkor. Fondé en 2006, c’est le premier festival de photographie d’Asie du Sud-est qui rassemble depuis quatre ans les photographes passionnés par cette région du monde. Le festival s’organise autour de stages de formation offerts à de jeunes photographes asiatiques émergents et utilise la photographie pour apporter de l’aide à des Cambodgiens en difficulté. J’ai tout de suite voulu participer à ce festival, même s’il n’intègre pas de théâtre, car cela m’intéresse de découvrir d’autres arts, de voir l’art asiatique d’une autre manière que par le théâtre. J’ai donc échangé des mails avec Camille Plante qui était ravie d’avoir déjà trouvée une volontaire. Je lui ai donc envoyé mon CV et elle me tient régulièrement au courant de l’avancée de l’organisation du festival qui aura lieu en octobre mais elle ne peut encore m’assigner  à des tâches précises.

The Angkor Photo Association a fondé Anjali, un centre proposant un environnement sûr et accueillant à plus de 80 enfants issus de familles pauvres ou instables. Le centre offre aux enfants une formation scolaire complète comprenant des programmes traditionnels de lecture, d’écriture et arithmétique ainsi que des classes d’anglais, de morale, de photographie et d’arts du spectacle. Ce centre a donc des points en commun avec celui de « Pour un sourire d’enfant » mais est davantage tourné vers l’art ce qui va me permettre de pouvoir exploiter les découvertes faites en théâtre asiatique et mon expérience dans ce domaine. J’ai contacté Samuel Flint, le responsable du centre en janvier qui m’a tout de suite répondu positivement.

 

 

 

Ø  Bénévolat avec Jeunesse et Reconstruction en Thaïlande

Jeunesse et Reconstruction est une association créée en  1948 qui propose à des jeunes de 16 à 28 ans du Monde entier de participer à des chantiers volontaires dans tous les pays de la planète. En 2008, 721 volontaires ont été envoyés dans 56 pays différents. Jeunesse et Reconstruction fait partie d’un réseau d’associations internationales qui propose ces chantiers volontaires. Ma première expérience avec l’association s’est passée à merveille, tout était bien organisé, le chantier était très intéressant et les rencontres avec des jeunes venus de tous les continents étaient présents au rendez-vous ce qui me pousse à réitérer l’expérience en Thaïlande. Jeunesse et Reconstruction propose en effet des volontariats de court terme (deux à trois semaines) en Thaïlande et dans toute l’Asie du Sud-est. Il suffit de s’inscrire quelques mois à l’avance et de verser la somme de 129 euros pour être logé et nourri pendant la durée du camp. Le camp qui m’intéresse a lieu à Phattalung, c’est un camp éducatif pendant lequel les volontaires sont chargé de donner des cours d’anglais en enseignement primaire et secondaire er d’organiser des ateliers d’art durant le temps libre des élèves ce qui va me permettre une fois de plus de mettre en place des ateliers théâtres.

 

Partenariats sur place

 

Je suis à la recherche de contacts en Asie du Sud-est depuis maintenant cinq mois. Partant de rien, cela me parut vraiment difficile mais maintenant que les premiers contacts ont eu lieu, la machine est lancée ! J’ai en effet compris qu’il fallait non seulement que je recherche des contacts sur internet mais également que j’en parle le plus possible autour de moi, aux gens que je rencontre, ce qui est très efficace.

 

Voici quelques contacts :

 

  • Camille Plante, la responsable du festival d’Angkor avec qui j’ai des contacts par mail
  • Borin Kor du centre culturel français, nombreux emails échangés qui m’ont permis d’obtenir un stage au centre culturel français
  • Marilla de Lorgeril ayant organisé un projet similaire autour des différentes formes de théâtre présentes dans le Monde prête à m’aider et à me faire bénéficier de ses contacts
  •     Louis de Genouillac, un étudiant en Sup de co, ayant fait son stage dans une association au Cambodge, enthousiasmé par mon projet
    La famille de Heng Kolap, étudiante à Audencia, qui vit au Cambodge et pourra donc m’héberger gratuitement pendant que je suis au Cambodge
  • La responsable des volontaires de l’association « Pour un sourire d’enfant », Marisa Caprile qui me donne de nombreux conseils
  • Cécile de Hurbault, directrice de la troupe « jeux de vilains », elle a effectué un voyage en Asie du Sud-est sur le thème des marionnettes et notre rencontre est prévue pour le mois de mai, elle a de nombreux contacts en Indonésie
  • Diverses associations nantaises sur l’Asie du Sud-est qui vont m’aider dans l’apprentissage des langues d’Asie du Sud-est et de la culture en général de ces pays : association ANAI, Pays de la Loire et Asie du Sud-est, association Quang Trung
  • Jean Barreau de l’association ANAI qui est en contact direct avec le centre à Saigon
  • Robin Lucet qui a de la famille au Laos qui pourra m’héberger
  • Samuel Flint, le président de l’association « Anjali House »
  • La famille de Margot Desachy, une étudiante à Audencia dont la famille est vietnamienne
  • Sim Veacha qui est bénévole dans l’association « Baby Tree Project » qui a de nombreux contacts en Asie du Sud-est

Il me reste encore du temps pour développer ce réseau même si je sais que je rencontrerais des gens sur place de bonne volonté, prêts à m’aider.

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